LUNDI 17 DÉCEMBRE 2012
CLÔTURE DE TEMPORADA A ACHO ET SA
FERIA DE NUESTRO SEÑOR DE LOS MILAGROS....
....ET TOUJOURS PAS DE MIRACLE!
Chronique de notre ami aficionado Péruvien POCHO PACCINI BUSTOS
"D’abord, l’élevage:
Par rapport à l’abominable lot de la dernière corrida, celui de l’élevage péruvien de Roberto PUGA, les toros colombiens de ce jour de Esteban de las Ovejas étaient du même tonneau: ils étaient imprésentables pour ACHO, ou toute autre arène prétendument de première catégorie: également passés chez le barbier scieur, ensuite massacrés par les piqueros , le premier fut vilainement étrillé, avec des blessures profondes, il fut ensuite remplacé : ils restèrent inertes, moribonds, sans aucune transmission devant la muleta. En réalité ces taros ne pouvaient rien transmettre, pas même des maladies(!)
A ce sujet, combien récurrent, il est nécessaire que les empresas réagissent : qu’elles laissent de côté, qu’elles refusent la pratique de ces protections sur les cornes, s’il n’y a plus de vrai TOROS , la corrida perd de sa vérité, et ici, à ACHO, la fiesta brava a commencé à écrire les premières pages de sa mort annoncée.
Les matadors :
J’admirais Padilla, comme il n’est pas possible. Torero tremendista comme cela plait certainement aux nouveaux publics sans connaissance de la corrida de toros. Avec son semblant de toreo , rejetant la charge sans l’accompagner, la jambe en retrait,alors qu’il faut la mettre en avant, l’exemple parfait de ce qu’il faut ne pas faire pour toréer vraiment, et ce malgré qu’il se trouvera toujours quelqu’un pour affirmer qu’avancer la jambe est un artifice du toreo. Il faudrait rappeler à Padilla qu’il doit, comme ses collègues de cartel, se conformer aux règles qu’exige la lidia.
Fandiño fut à chaque fois digne, il fit honneur à sa fonction de torero, il fut pris sans gravité, les armes de son toro ayant été immodérément afeitées, ce qui évita sans doute le pire. On doit reconnaître qu’il fut le seul des trois matadors à citer de loin son toro, la muleta parfaitement présentée , bien que la suite ne fut pas du même niveau. En règle générale, prestation du torero satisfaisante, jusqu’à son estocade.
De Luque, on retiendra surtout ses nombreux capotazos qui eurent pour effet d’étourdir son opposant sans s’imposer ni pouvoir lier medias ou véroniques, mais cela eut pour effet de chauffer les gradins. A son premier toro, il servit d’interminables trincheras : un torero qui ne sait pas toréer, qui ne provoque aucun intérêt du point de vue de la lidia. La raison ? Sans doute son manque de spontanéité, de personnalité, alors qu’il a pensé sa faena depuis sa chambre d’hôtel, et qu’il ne sait rien improviser !
Et avec çà, deux oreilles ! Pour nous rappeler qu’à ACHO, avec son palco, tout arrive, même les pires excès
C'est tout pour aujourd'hui, et je vous remercie de me lire."
Et Pocho conclut par ces lignes, dans ses commentaires, en réponse au salut de Toni "EL CHOFRE": "La fiesta ici au Pérou est en train de sombrer. Il est urgent d de réfléchir sérieusement à mettre en place très vite un projet qui rassemble les aficionados pour obliger les taurinos à garantir un spectacle sérieux qui n'ait plus rien à voir avec les frivolités dont se contentent les nouveaux publics." Et je vous laisse traduire son dernier mot à Toni:
"Saludos, Maestro especialmente a tí por tu cumpleaños y a la cuadrilla de El Chofre, por inspirarnos en la lucha."
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